Un coaching professionnel, presque coaching de vie


Qu'est-ce que je veux vraiment faire ?

Quand on se pose la question "Qu'est-ce que je veux vraiment faire ?" il me semble que même si on est dans le champ du coaching professionnel, on est très proche du coaching de vie. 

Dans le coaching professionnel, on aborde le projet professionnel, la recherche d'emploi, les entretiens de recrutement, la négociation salariale, l'embauche d'un collaborateur, le management, la gestion de carrière, la reconversion professionnelle.

On peut aussi parler d'équilibre vie professionnelle - vie privée, de bien-être au travail, de sens, de satisfaction. 

Avec la question : "Qu'est-ce que je voudrais vraiment faire ?" On s'approche de soi. On se rapproche de ce qui pourrait avoir du sens, ce qui pourrait nous faire plaisir, ce qui nous donne envie.

Quels sont tes rêves ?
Vers quoi veux-tu aller ? Que voulais-tu faire quand tu étais petit ? D'où tires-tu ton énergie ? Où souhaites-tu aller ? Comment te vois-tu plus tard ?

C'est presqu'un coaching de vie, parce que c'est le moment où justement, la vie n'est plus coupée du professionnel. 

Un collègue de Ponts Formation Conseil me disait "Ce n'est pas grave, je mets mon costume le matin et je joue le rôle qu'on attend de moi toute la journée. Le soir, je repose mon costume et je peux redevenir moi-même et retouver mes amis". 

Pour moi, ce n'était pas possible. Ca faisait 5 ans que j'étais moi-même toute la journée, à rencontrer les gens que je souhaitais, à développer les activités qui avaient du sens pour moi, à trouver des solutions aux problèmes que je pouvais rencontrer et qui me semblaient suffisamment intéressants pour mériter de trouver une solution. 

Orientation
Vous pourrez faire le test, quand on demande à un adolescent de 15 ans ce qu'il veut faire plus tard, il répond : "Je ne sais pas". Le plus souvent, il y croit. C'est-à-dire qu'il pense qu'il ne sait pas ce qu'il voudrait faire plus tard. Il pense même qu'il n'y a pas trop de moyen de savoir. 

Une fois que les parents ne sont plus dans la pièce, on peut commencer - en tant que coach professionnel par exemple, mais également dans une relation amicale ou familiale - à avoir des réponses. 

La première raison pour laquelle un adolescent ne sait pas "ce qu'il veut faire plus tard", c'est qu'il a éliminé tout ce qui lui plaît au fur et à mesure des années et des remarques au sujet de ce qui lui plaît. 

  • Après plusieurs années de classe à horaires aménagés pour la clarinette ou le haut-bois, la musique "c'est trop de travail".  
  • Le tennis, évidemment, ce n'est pas "sérieux" ou c'est "trop tard". Bien sûr, à 15 ans, il faudrait déjà être champion régional pour envisager quelque chose "sérieusement", justement.
  • Pour être architecte, "il faudrait commencer par savoir dessiner" lui a indiqué sa famille.
Sinon, passé le désarroi devant la question, enlevée la pression des parents, les jeunes ont toujours quelque chose à répondre à la question "que veux-tu faire plus tard ?". S'il n'y répondent pas, il suffit de reformuler (souvent pour la 3e tentative !) en leur demandant : " Que voulais-tu faire quand tu étais petit ?"

Ça marche à tous les coups. Il y a toujours des réponses. Ne serait-ce que celles que j'ai cité plus haut avant de les exclure pour les raisons citées. Combien d'élèves de prépas que j'accompagne pourraient être musiciens mais préfèrent jouer "la sécurité" ?

Projet professionnel
Les élèves démarrent leurs études sans réel projet professionnel. L'option choisie est souvent de "garder le plus de portes ouvertes". 

Quand on les retrouve 5 ou 10 ans plus tard, ils ont beaucoup de mal à construire un CV indiquant ce qu'ils souhaitent faire ou ils veulent trouver un autre job que celui où leurs études les a menés. 

Ce n'est pas évident de remettre en cause 5 ou 6 années d'études supérieures pour se poser la question de ce qu'on aime, de ce qu'on a envie de faire, du métier qu'on souhaiterait exercer. L'importance de la formation initiale n'aide d'ailleurs pas à changer. Difficile de se dire à 25 ans qu'on aurait préféré bosser dans le cinéma, enseigner la philosophie ou faire médecine. 

Peut-être que pour le cinéma, il suffit d'aller dans un cours dédié et de rencontrer les bonnes personnes, si on a quelques économies pour payer les engagements contractés entre temps ?

Peut-être que pour médecine on peut profiter de la passerelle entre un bon diplôme d'ingénieur et la 3e année pour éviter l'écueil de la 1re année, mur infranchissable pour tant d'élèves chaque année ?

Il semble également exister des métiers propres à la reconversion professionnelle. Devenir coach en un formation de 15 jours sur un an, ça semble plus accessible ?

Se former à la permaculture avec une formation certifiante en 12 ou 14 jours, c'est faisable ?

Dans ce cas, il faut découvrir le métier d'indépendant. Un métier complet, avec communication, commercial, "production" de ce qu'on a choisi de faire, comptabilité, gestion. De quoi faire un peu peur à quelqu'un qui serait : 
  1. habitué au salariat et à la régularité des revenus associés à ce statut ;
  2. habitué à se concentrer sur son métier exclusivement.
Trouver du sens, suivre ses envies, réaliser ses rêves
Qu'est-ce que tu voudrais vraiment faire ? 

Quand on essaye de répondre à cette question, on se re-branche sur soi-même. On se branche sur ses envies, sur son désir. On peut même se rapprocher de ses talents, de ses atouts. 

C'est-à-dire sur qui est "Facile pour nous, et pas pour les autres" comme je l'indique dans l'article précédent.

On se rebranche aussi sur notre intuition. Notre intuition, c'est ce qui peut nous guider dans nos décisions. Au lieu de prendre une décision parce qu'elle est raisonnable, parce que c'est ce que nous pensons que les autres attendent de nous, parce que c'est celle qui a du sens pour notre "carrière", notre "avancement" ou notre prochaine augmentation de salaire. 

Se brancher sur son intuition, c'est se brancher sur ce qui sait, à l'intérieur de nous, ce qui est bon pour nous. Enfin, toutes les fois où nous sommes détendus et où nous nous sentons bien.

Si ce que vous ressentez c'est de la peur ou de l'angoisse, ce n'est pas votre intuition qui vous parle. 

Justement, par l'accompagnement que je propose, c'est l'impact des émotions négatives que je diminue, pour vous permettre de vous faire confiance, d'écouter votre intuition et de passer à l'action.

C'est un accompagnement qui libère parce qu'au lieu de rester bloqué(e) dans vos peurs et votre inquiétude, vous pouvez faire la part des choses et avancer.  

Avancer sur son projet

Avancer sur son projet, c'est poser une action simple et facile à faire. Identifier, lors de la séance de coaching, une action qui ne vous fait pas peur, une action qui ne déclenche pas de stress. Une action que vous allez faire en quittant la séance ou en raccrochant, ou simplement le lendemain ou dans les jours qui viennent.

Une action qui dira que le processus est lancé. Une action qui vous enverra un message positif à vous-même : "regarde je l'ai fait, j'y arrive, ce n'est pas insurmontable".

Cette action, je vous aide à la déterminer si c'est nécessaire. Le plus souvent, je vous guide, mais vous la trouvez tout(e) seul(e). Les émotions positives qui vous arrivent quand vous faites taire la peur ou le stress vous donnent plein d'envies. Elles vous donnent des ailes pour avancer.

Clarifier ce que l'on veut, c'est ce qui permet de savoir ensuite dans quelle direction avancer.

Savoir dans quelle direction avancer, c'est ce qui permet ensuite de faire le premier pas.

Se dire qu'on peut y arriver, ça permet de faire taire la petite voie qui s'inquiète et qui se dit "ça n'en vaut pas la peine, tu n'y arriveras pas".

Non seulement il faut en avoir envie.
Non seulement il faut s'en donner les moyens.
Mais en coaching on ajoute une troisième dimension : dans quelle mesure j'ai confiance qu'en utilisant ces moyens, en mettant en place ces actions,  j'atteindrai mes objectifs. Et c'est là, souvent, que l'on commence à prendre conscience des choses. Des freins, des inquiétudes, du découragement.

Une fois qu'on laisse tout ça de côté, en douceur, en en tenant compte pour avancer prudemment, on peut trouver quelle route on veut emprunter.

L'image que j'utilise, c'est celle de la montagne. A partir d'une image où l'on aurait l'impression d'être devant un mur, on peut commencer par imaginer que c'est plutôt le flanc de la montagne. Avec le coaching on coupe la montagne en deux et on taille les premières marches dans la roche.

Avant de tailler les premières marches dans la roche, on se rend même compte que les premiers 500 mètres sont une prairie en pente douce.

Allons-y !

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