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Affichage des articles du mai, 2018

Soigner sa réputation - Faut-il laisser faire et ne rien dire ?

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Bonjour,  Pendant dix ans, j'ai pensé que soigner sa réputation ça voulait dire "ne pas critiquer son employeur" ni pendant la durée du contrat de travail, ni après.  Je trouvais la contrainte un peu trop forte : En entreprise, on ne peut pas critiquer son manager, sa hiérarchie ou son entreprise pour ne pas avoir de problème avec son employeur.  Une fois sorti de l'entreprise, on ne peut pas critiquer pour ne pas abîmer sa réputation professionnelle.  Autrement dit, un manager, un patron ou plus globalement une entreprise peut mal se comporter et il n'y aurait rien à dire, pour ne pas salir sa propre image professionnelle.  En fait, en relisant la publication de Transition Plus sur le sujet, leur newsletter 38 , je me rends compte que ce n'est pas tout à fait ce qu'ils en disent. Ils accompagnent les cadres qui font appel à eux pour gérer des situations délicates et les invitent à éviter d'agir ou de communiquer négativement s

Faut-il souffrir au travail ?

Bonjour,  Dans mon précédent article "Un travail satisfaisant" , je disais que je ne sais pas si on a le droit de chercher à être satisfait de son travail.  Faut-il pour autant souffrir au travail ?  Il semble que oui ? En ce qui me concerne, devoir se présenter dans une tour à la Défense, un bureau à Puteaux, la tour Cristal à Beaugrenelle ou chez un client à Villepinte à 9h30 après 20 minutes de scooter ou 1h30 de RER tous les matins, c'est déjà une souffrance.  Même dans des conditions "de rêves" pour rejoindre les bureaux prestigieux de BNP Paribas Corporate and Investment Banking Boulevard des Italiens en arrivant simplement à scooter en passant par le 7e arrondissement et la place de la Concorde, j'avais "la boule au ventre".  Devoir ensuite passer toute la journée dans un bureau derrière un ordi, c'était aussi de la souffrance.  Et il y a pire.  Aller à Villepinte en 1h30 de RER pour recevoir 7 à 9 salar

Un travail satisfaisant

Bonjour,  Je n'ose pas écrire sur la satisfaction au travail tellement le sujet semble un peu "tarte à la crème".  A-t-on seulement le droit de se poser la question de la satisfaction au travail ?  Est-on en droit de vouloir un travail qui a du sens, des tâches intellectuellement gratifiantes, des journées satisfaisantes... sans passer immédiatement pour un enfant gâté ? De mon côté, le monde de l'entreprise ne m'a pas convaincu. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé différents environnements professionnels et différents métiers.  Le plus simple, dans ce cas, c'est de dire que c'est de ma faute.  Que ça vient de moi.  Que c'est moi qui ne suis pas fait pour rester enfermé dans un bureau 8 à 9 heures par jour.  Que je suis peut-être allergique à l'autorité ? Il me semble que le sujet est pourtant un peu plus complexe que cela.  Je me suis senti rassuré quand j'ai découvert 10 ans après mes débuts d